Distiques, disent-ils…
L’UNESCO ayant déclaré 2017 Année du Distique, j’apporterai mon humble mais sincère contribution en recueillant sur ce blog un ou deux distiques par semaine. Cela me semble être la juste mesure pour ne pas trop ajouter aux milliards de pages, aux myriades de mots qui tissent la Toile dans laquelle nous serons tous un jour ensevelis. Et aussi par hommage à Anton Tchekhov, en cette année du 157e anniversaire de sa naissance, qui appelait à la « concision, sœur du talent ».
Les distiques seront empruntés à des poètes de différentes langues, qu’ils aient été écrits et revendiqués comme tels ou soustraits par moi à un poème, susceptibles ainsi de faire sens et de vivre par eux-mêmes. Tel le Nez de l’assesseur Kovaliov, détaché de celui à qui le Créateur l’avait attribué. Il pourra s’agir aussi bien de distiques réguliers, comptés et rimés, que d’autres relevant du « vers libre » dans son acception la plus large. Avec de temps à autre, en supplément, une brève réflexion d’un poète sur la poésie.
Puisque nous sommes sur un blog, j’invite d’éventuels passantes et passants à me proposer des distiques, dans les commentaires de ce blog ou par courriel (contact), qu’ils auront cueillis chez des poètes passés, présents ou futurs. Voire même des distiques qu’ils auront sept fois et sept fois fait tourner dans leur tête et sur leur langue avant de les envoyer.
Bonne Année du Distique !
P.S. Lointaine maintenant l’Année du Distique (toujours lisible ici néanmoins)…
Il n’y aura plus que, de loin en très loin, quelques vers de circonstance.